Ma toute première nouvelle policière. J'en suis assez contente. Le personnage de Diane Aalberg est dédié à Zou! dont je me suis un peu inspirée. 

  Mlle Aalberg travaillait dans son petit bureau. Il était exactement 12h30 lorsqu'elle décida d'aller prendre son déjeuner. Avant, elle se regarda dans un miroir qui était posé au bout de la table :
Diane Aalberg avait 24 ans et était blonde avec quelques mèches cuivrées. La couleur de ses yeux était, elle, surprenante : ils étaient vert, doré et noisette mélangés. Après avoir jeté un coup d'oeil sur son reflet, elle sortit de la petite cabine qui lui servait de bureau par la porte qui communiquait avec le grand bureau de son patron. M. De la Fonte était notaire dans la commune de Luc-sur-Mer dans le Calvados en Basse-Normandie. Connue jusqu'ici pour sa baleine échouée en 1885 et de son menhir datant du néolithique, on pouvait dire que c'était un endroit tranquille et agréable. Et c'était aussi là-bas que Philémon De la Fonte exerçait son métier. Pour employés, il n'avait que deux clercs et une secrétaire. Sa plus grande occupation était de gémir qu'avant, les notaires avaient autant d'importance qu'un député. Si vous demandiez à un habitant de la région, on vous aurait dit que De la Fonte avait 45 ans, quelques cheveux grisonnants, nez aquillin, le teint souvent cramoisi et était très compétent quoique un peu naïf ainsi qu'un peu trop bavard. On vous répondrait aussi que ses deux clercs de 22 et 23 ans était d'une bêtise inconcevable mais que au contraire sa secrétaire était intelligente, aimable et souriante. Tout le monde se demandait d'ailleurs pourquoi une personne comme elle restait dans un petit cabinet dans un trou perdu au fin fond du Calvados. Cependant, Diane ne se démontait jamais de ce que pensaient les autres et en ouvrant la porte du cabinet elle dit :
  -Philémon, je vais déjeuner, vous venez ?
  -Vous tombez bien, je commençais à avoir mal à la tête et d'ailleurs je n'arrivait pas à ouvrir ma boîte mail, je ne comprends absolument rien à la technologie !
  Diane leva les yeux au ciel en soupirant.
  -Un bon déjeuner vous fera le plus grand bien, si nous allions donc à Caen pour une fois ?
  -Diane, vous avez toujours de bonne idées, oui, et profitons-en pour aller voir ce nouveau restaurant qui s'appelle j,e crois, "Taï Pan", quel nom ! Enfin c'est vrai que les locaux ont reçu trois restaurants en deux ans et que chaque fois, ils ont fait faillite. Mais bon, à ce qui parait, celui-ci à l'air chic, alors tentons le coup !
  Et sur ce, ils partirent en voiture vers la capitale du Calvados, laissant le cabinet aux deux clercs Pancrace et Servais.
Alors qu'ils regardaient la carte, Diane, qui était observatrice regarda les six nouveaux arrivants :
Une femme qui devait avoir dans la trentaine et l'air assez riche portant des habits à la dernière mode plutôt belle dans l'ensemble, un homme aux cheveux gris, une femme à l'oeil attentif dont les yeux avaient une teinte vert émeraude et des cheveux auburn (elle ne devait pas avoir plus de 25 ans), une jeune femme d'environ 21 ans à vue d'oeil et enfin un couple qui ne devait plus être de la toute première jeunesse.
De la Fonte suivit son regard et sourit:
  -Ah je vois que vous observez très attentivement les Coronis, une famille assez aisée ma foi, mais c'est la fille la plus riche. Je le sais car je suis le notaire de la famille ; ce sont de vieux amis à moi. La femme (en pointant du nez la femme aux yeux émeraudes), s'appelle Renée, elle est jeune mais déjà étonnament riche. Je crois qu'elle travaille dans les outils de bricolage. Et cette autre fille est sa soeur ; Lucille, la petite est moins douée mais se passionne pour des choses étonnantes ; par exemple elle a une mémoire photographique. Elle dit que ça lui servirait bien pour faire partie de la police. Vous qui avez une logique incroyable pourriez l'aider. D'ailleurs je vais vous les présenter tout à l'heure, mmm que prendriez vous en entrée ?
  Diane, qui avait très attentivement écouté jusque là mis quelques secondes avant de comprendre que son patron lui parlait.
  -Oh eh bien moi j'apprécie tout particulièrement les huîtres.
  -Vous avez raison, c'est excellent. Pour le plat principal des escargots et un steak frites ça vous dit ?
  -Parfait. Qui sont les deux personnes qui accompagnent les Coronis?
  -Sans doute des amis, je dois avouer qu'ils sont assez bien habillés, de nos jours les jeunes ne savent plus quoi inventer et cette "Lady Gogo" n'arrange absolument rien. Je vous jure des fois...
  -Oui oui vous avez raison Philémon mais je vous signale qui ne doivent pas avoir moins de 40 ans.
  -Vous me croyez myope Diane ?! dit De La Fonte vexé. Enfin, mangeons avant que ça refroidisse.
Pendant qu'ils dégustaient leur repas, Mlle Aalberg qui avait un instinct aiguisé observait discrètement la famille pendant que son employeur faisait la conversation comme si de rien n'était. La petite troupe se faisait servir un plat de poisson, de jambons bayonnais, de pommes de terre, de champignons saucés et de poulet braisé.
Après le repas, M. De la Fonte tenut parole et vint présenter Diane Aalberg aux Coronis. Dans l'ensemble elle n'appris pas grands choses qu'elle ne savait déjà; les idées qu'elle s'était faites étaient la plupart du temps véridique. Puis ils rentrèrent travailler.

Deux semaines plus tard, à l'heure du repas, Diane vint ponctuellement à 12h30 dans le bureau de son patron lui demander se qu'il désirait pour le déjeuner afin qu'elle achète le nécessaire. Elle fut assez surprise par se qu'il lui dit:
_Ah, ma très chère Diane, j'ai une nouvelle à vous annoncer. Je viens de recevoir une lettre concernant mes amis les Coronis, vous vous rappellez d'eux? Eh bien Renée (vous savez la plus riche de la famille), est morte mystérieusement il y a trois jours d'une lente agonie. Sa famille avait été occupée c'est la raison pour laquelle ils ont décidés de ne me prévenir que maintenant.
_Mais enfin Philémon, il y a deux semaines, elle respirait la forme! C'est incroyable!
_Je sais dit le notaire d'un air grave. Le médecin est également assez perplexe... Il ne comprend pas la cause du décès. Dans le temps on ne se serait pas permis ça, on aurait trouvé la cause de cette mort lente et douloureuse mais les gens sont tellement incompétent de nos jours...
_Il n'a absolument rien trouvé?
_Selon la lettre, il aurait juste dit qu'une biopsie avait été faites mais que le ventre était quasi vide et qu'il ne pouvais déterminer se qui à tuer la jeune femme. Où aller vous Diane?
_Vous chercher à manger pardi dit elle en enfilant son manteau. Le plat sera la surprise du chef! Puis elle claqua la porte derrière elle.

_Excusez moi monsieur, je crois que vous avez servis il y a deux semaines, des amis à moi qui étaient à la table d'en face de la mienne dit aimablement Diane avec un magnifique sourire.
_C'est exact, maintenant que vous le dites je me souviens de vous.
_Je vois que vous avez une excellente mémoire.
_Oh non dit le serveur en riant. C'est juste qu'après ce service je suis partis en vacance du coup...
_Ah...
Diane était venue chercher le repas de M. De la Fonte au restaurant Taï Pan où elle avait croisé le serveur. En attendant qu'on lui serve le plat de boeuf qu'elle avait commandé, elle avait décidé d'interroger le garçon.
_Saviez vous qu'une des personnes de la table, cellle avec les yeux verts émeraudes, est morte?
_Vraiment? dit-il étonné. Je n'en savait rien!
_J'ai commandé un plat de boeuf pour mon patron, en attendant nous pourrions discuter, je suis un petit peu curieuse de savoir se que vous avez pensé de la soirée, allez donc savoir pourquoi dit la jeune femme en riant de bon coeur.
Puis dix minutes plus tard, elle sortit du restaurant en souriant. Elle rentra à l'étude, le sourire toujours aux lèvres.
_Philémon, voici la surprise du chef dit la secrétaire en tendant le plat emballé. J'aimerais que vous me confiez le dossier sur les Coronis, je ferais en sorte de les faire venir ici le plus tôt possible afin de respecter les volontés de la défunte.
_Si vous y tenez dit le vieux notaire en entamant son déjeuner.

Le lendemain à dix heures était convoqués le père et la fille de la jeune Renée dans le bureau de notaire. M. De la Fonte,  Mlle Aalberg était également elle et c'est elle qui pris la parole la première:
_Monsieur, mademoiselle, Philémon étant assez pris, j'ai décidé de l'aider en m'occupant de votre dossier. Comme vous le savez, Renée Coronis n'était pas mariée donc toute sa fortune et sa société vous reviennent de droit. Mais tout d'abord j'ai une histoire intéressante à vous raconter:
Hier, Philémon m'a raconté que vous aviez envoyé selon laquelle votre fille et soeur était morte après de terribles douleurs. Je me suis dis en moi même qu'il était étonnant qu'une fille aussi vigoureuse et qui par ailleurs avait l'air en pleine forme succombe à des crampes au ventre. Comme le médecin n'avait pas réussi à savoir la cause de la mort et qu'il fallait une biopsie pour le savoir. Sitôt faites, le ventre a été trouvé vide donc impossible de le savoir. J'en est conclue qu'un médicament avait été ingéré par la personne pour lavé l'estomac. Pas pour tuer, juste pour lavé l'estomac, d'ailleurs une forte dose aurait tuer rapidemment votre fille et soeur Renée. Or le médecin à confirmé que les intestins et l'estomac était endommagé pas une cause inconnue et qu'il avait rongé petits à petits les organes. Donc on rayele médicament de la cause. Et pour savoir la raison du décès nous devons nous intéressé à la durée de l'agonie. Selon vous, depuis combien de temps était-elle souffrante?
_Depuis environ deux semaines dit Lucille Coronis d'une voix hésitante et tremblante.
_C'est se que je pensais et se que pensais également le médecin. Sachez que j'ai pris contact avec le médecin que vous avez citer dans votre lettre pour être mieux renseignée, ne vous étonnez donc pas que je connaisse certains détails de l'histoire.
Donc reprenons, il y a environ deux semaines, Renée Coronis ne se sentait pas très bien et est devenue souffrante or il y a deux semaines où était Renée? Avec vous et un couple au restaurant Taï Pan où nous étions également, Philémon et moi. Hasard ou pas, je suis allée là-bas hier pour chercher le déjeuner. J'ai eu la chance de croisé la personne qui vous avait servie ce jour là. Aussi étonnant que ça en à l'air, il se souvenait de se qu'il vous avait servie. Avant de savoir les plats qu'il a mis sur la table je veux vous rappellé qui était avec vous ce midi là.
Monsieur Lagaron a eu la gentillesse de me laisser sa carte ce soir là. C'est un collaborateur de Renée. Lui et sa femme était venue en affaire pour parler de la collaboration entre ces deux concurrents. C'était plus rentable pour les deux marques. Le mobile n'était donc pas très convaincant.
Maintenant, revenons sur nos plats posés devant la table. Il faut savoir que chaque serveur se fait attribuer ses tables, c'est le système là bas. Donc en théorie aucun autre serveur ne sert la même table d'accord? Cependant celui qui a servis votre table m'a affirmé vous avoir servis un plat de poisson ainsi que des pommes de terre et du jambon bayonnais dans un premier temps, puis du poulet braisé. Or je suis sûre d'avoir vue quelqu'un servir des champignons à votre table! Quand j'ai appelé Monsieur Lagaron, il m'a dit que Renée avait été la seule à mangé des champignons. En effet il n'y en avait pas beaucoup de champignons dans le plat et c'était surtout elle qui aimait les champignons. Vous avez donc compris? Quelqu'un c'était fait passé pour un serveur et a déposé les champignons sur la table. Des champignons mortels. L'ange de la mort. Un champignon blanc dont un spécimen de taille moyenne peut tuer un homme. Je crois ne pas me tromper en disant qu'il devait y en avoir à cinq au grand maximum. Pas énorme en quantité mais suffisant pour la tuer. Les effets commance très tôt mais dure assez longtemps. Elle ne pouvait pas savoir se qu'elle avait car les champignons était déguisés en champignons de paris. Et si un médecin demandait si elle pouvait avoir mangé des champignons vénéneux elle répondrait que non, car elle n'était pas allé faire la cueillette dans la forêt. Puis lorsque vint la dernière phase, elle prend ou plutôt on lui donne un médicament qui la fait vomir, des vomissements affreux et extremement douloureux. Déjà plus qu'affaiblis pas les champignons, les vomissements sont la touche suprême; une dose pas mortel mais assez puissante pour la tuer. Elle meurt. Son estomac est vide, on aura donc du mal à définir la cause de la mort mais on ne cherchera pas plus loin. On sait à présent la méthode qu'a utilisé le meurtrier pour assassiné sa victime. Maintenant le meurtrier. Pour trouver le meurtrier c'était très simple à deviner. L'alibi et le mobile. Vous étiez tous les quatres en déjeuner d'affaire. Donc ça doit être un d'entre vous, une jeune fille comme elle, à son âge, avait peut-être des ennemis mais peu d'entre eux aurait été au point de la tuer. Mais pour découvrir le meurtrier, il faut surtout s'intéressé au mobile. Monsieur Lagaron n'avait aucune raison de vouloir la mort sauf s'il héritait de sa société. Mais je vous rappelle qu'il n'y a que vous deux qui hériter de Renée Coronis. Donc nous savons qui sont le meurtriers à présent.
C'est vous.
Père et fille eurent une réaction étrange. Ils sourirent.
_Oui reprit Diane, une histoire intéressante et tragique. Une fille à la mémoire photographique se souvient d'un champignon mortel: l'ange de la mort dont elle a sans doute lus le nom dans un livre. Puis conçoit un plan avec son père pour récupérer la fortune de leur fille car il n'y a aucun secret concernant le testament de la fille. Ils profitent d'un repas d'affaire, emmène des champignons vénéneux qu'ils ont réussi à avoir récemment. Le père vas en cuisine, réchauffe les champignons saucés puis les mets sur une assiette qu'il dépose. Les deux complices font en sorte que se soit elle qui les mange et le tour est joué. Lors du dernier stade avant la mort de la  pauvre Renée, ils lui donne un médicament et vous connaissez la suite. La police est en bas et vous attends de pied ferme. Je vous pense assez raisonnable pour vous rendre.
Ce fut le père qui pris la parole:
_Un seul mot, bravo.

Après l'arrestation des meurtriers, Diane s'assit devant M. De la Fonte.
_Vous avez été fantastique ma petite, absolument épatante.
_Bas vous savez, c'était ma foi assez simple, il fallait juste faire preuve de logique dit elle avec un ravissant sourire.